La question d'interprétation dans l'odyssée
Glaucon – Oui, nécessairement. Socrate – Mais tu vas me dire, je pense, que ce qu’il produit n’est pas véritable, et pourtant la peintre d’une certaine manière produit lui aussi un lit, n’est-ce pas ? Glaucon – Oui, il produit lui aussi un lit apparent. […] Socrate – […] ces lits constitueront trois lits distincts. Le premier est celui qui existe par nature, celui que, selon ma pensée, nous dirions l’œuvre d’un dieu. De qui pourrait-il s’agir d’autre ? Glaucon – Personne, je pense. Socrate – Le deuxième lit est celui que le menuisier a fabriqué. Glaucon – Oui. …afficher plus de contenu…
« L’étranger – Ainsi, à nos yeux, l’homme sans éducation sera celui qui est en dehors de tout chœur, tandis qu’il y a lieu de tenir que celui qui a de l’éducation pour un homme qui, comme il convient, faire partie d’un chœur ? Clinias – Sans contredit ! L’Athénien – Et bien entendu, l’art choral est, dans son ensemble, à la fois la danse et le chant ? Clinias – Forcément ! L’Athénien – En conséquence, celui qui a reçu une belle éducation doit sans doute être capable de chanter comme de danser de belle manière ? Clinias – C’est probable