Le besoin de connaître ce qui est conforme au réel, autrement dit, la recherche de la vérité est un problème, qui défiait les génies des philosophes pendant des siècles. C’est sur cette recherche de vérité que se base la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad, publiée en 2003. De nombreuses vérités nous sont dévoilés sans que nous y enquérions, comme le faisaient les philosophes ; néanmoins, nous pouvons nous demander si afin de connaître certains faits réels, on doit obligatoirement parvenir à les trouver, …afficher plus de contenu…

Le fils qu’elle a « cherché partout » (p.89) est retrouvé. Pour Jeanne et Simon, leurs recherches ont résulté dans la vérité. Ces recherches étant le seul moyen, dont les jumeaux pouvaient parvenir à connaître la vérité sur leur frère. Ensuite, nous allons aborder la découverte de l’identité du père des jumeaux. Le père des Jumeuax apparaît pour la prmière fois sous l’identité d’ « Abou Terek » (p. 66). Les spectateurs apprennent qu’il a violé Nawal et qu’elle a accouché par la suite. Néanmoins, cela guide Jeanne vers une mauvaise piste – elle pense que cet enfant s’agit de leur « frère » (p. 68). Cela montre comment la vérité partielle peut entraîner des fausses compréhensions chez ceux qui la découvrent. Jeanne découvre ensuite son vrai nom - « Jannaane » (p.69), symbole de la vérité, cruelle et …afficher plus de contenu…

Ce que le célèbre Sherlock Holmes appelait la projection de la lumière sur un mystère – la vérité se découvre donc elle-même, dans un sens litéral, de son habit sombre et se révèle aux spectateurs en même temps qu’aux jumeuax. Le « témoignage » (p.71) de Nawal, « face à son bourreau, Abou Terek » (p.71) démontre la puissance du caractère de Nawal, qui fait fièrement et courageusement face à son violeur, père connu des jumeaux. Par la suite, une analepse présente aux lecteurs un nouveau personnage - « Nihad Harmanni » (p.75), le franc tireur violent, sans pitié, possédant néanmoins beaucoup de romanticisme, « passioné » (p.75) de musique et de la « photographie » (p.76). Ce contraste ironique entre la violence et des activités simples et