La science de la pleine conscience, ou les bienfaits de la méditation
Dr Claire Vulser-Cristofini, de l’Hôpital Européen Georges Pompidou, explique la manière dont notre organisme processe le message de la douleur: «Pendant longtemps on a cherché un centre de la douleur, comme on a un centre du langage pu un centre de la vision. Et en fait, on s’est rendu compte qu’il n’y a pas du tout un centre à un endroit donné du cerveau mais un maillage, ce qu’on appelle maintenant la matrice de la douleur, c’est-à-dire un circuit qui part des organes et qui monte par la moelle épinière dans le cerveau (…) Ce message est traité par l’ordinateur qu’est notre cerveau de différentes manières (…) et, selon ce qu’on a déjà vécu, selon ce qu’on craint, ce qu’on est à ce moment, et selon notre humeur, ça va déteindre – amplifier ou minimiser notre ressenti de la douleur. »On sait donc aujourd’hui que nous augmentons inconsciemment la douleur par des projections mentales disproportionnées …afficher plus de contenu…
Résultat : à la fin des 3 mois, on a 30% de télomérase en plus. Avec cette expérience, on venait de démontrer que la méditation pouvait influencer l’un des mécanismes les plus fondamentaux de notre biologie : le vieillissement cellulaire. Après cette découverte, les chercheurs ont étudié l’impact de la méditation sur la longueur des télomères eux-mêmes