L’air de la ville rend libre
Dans une charte accordée à Saint-Omer en 1127, le comte de Flandre déclare que" tous ceux qui habitent ou habiteront à l'intérieur des murs de Saint-Omer, je les rends libres de chevage". Hommes libres, ils jouissent de la pleine propriété de leurs biens et même s'ils n'ont que des héritiers éloignés ou étrangers à la localité, le seigneur ne garde que le tiers de leurs biens à leur mort. Ce dernier conserve cependant le droit de lods et vente sur les transferts de propriété. Les habitants de la ville sont protégés contre les coups et blessures et leurs biens contre les vols et les …afficher plus de contenu…
Malgré tout, contrairement à la campagne, l’on peut souvent voir à côté du dongeon seigneurial et du clocher épiscopal un beffroi , symbole d’une autonomie urbaine revendiquée par la population. Il y a là tout un symbole : celui d’un bras de fer permanent entre les puissants, souhaitant garder le contrôle de la ville, devenue à leurs yeux la « poule aux œufs d’or » et les bourgeois, s’émancipant, droit après droit. CONCLUSION 1) Rappel de la problématique :En conclusion , ce fameux « air de la ville » rend-il vraiment libre