Landart
Créé en octobre 1968 après l’exposition Earth Works qui se déroulait à New York, le Land art est de nos jours, un mouvement tendance de l’art contemporain. Ce mouvement, qui prône l’écologie, utilise des matériaux naturels tels que le bois, la terre, la pierre, etc… Pour les artistes de ce mouvement, la nature n’est plus seulement un sujet de représentation, mais elle devient également l’endroit qui fera exister l’oeuvre, à la place des musées. Pour créer ces oeuvres, les artistes creusent, déplacent, transportent, accumulent, griffent, tracent et plantent. Ils cherchent à se débarrasser de l’art chevalet ainsi que de la valeur marchande donnée aux oeuvres pour produire des expériences liées au monde réel et à la vie. Ces oeuvres sont souvent éphémères et ne deviennent durables que via la photographie, c’est d’ailleurs grâce à cela qu’elles se font connaître. L’un des objets les plus utilisés dans ce mouvement n’est autre que l’arbre, car il est perçu à la fois comme incarnation métonymique de la nature toute entière et comme l’image de l’homme. Il symbolise donc la nature en général. Ce travail à l’extérieur vise à exploiter des expériences liées au monde réel et à l’existence de la nature, en quittant l’art conventionnel. Ce travail a-t-il uniquement comme thème la nature ou alors les artistes renvoient-ils une quelconque image des problèmes de notre société à travers leurs oeuvres?
ROSIE LEVENTON, B52, 2003, CLAIRIÈRE ARTIFICIELLE
Pour commencer, on retrouve des thèmes d’actualité, des préoccupations du moment. Des conflits entre différents pays, des idéologies politiques, des catastrophes naturelles, etc… L’art est alors un moyen pour l’artiste de s’exprimer sur des sujets qui le préoccupent. On retrouve un fort exemple, avec le travail de Rosie Leventon qui a repris le thème de la guerre en Irak dans son oeuvre, « Clairière artificielle b-52 ». L’artiste a dessiné sur le sol