L'apparition des deux mondes dans le sauvage blanc blanc
Il relève toutes les choses que les aborigènes font qui le surprend ou différencie d’eux, dans ses premiers moments au village pendant le chapitre 3(p81-82) Narcisse tente de s’accommoder « à ces visages aux arcades sourcilières marquées, à ces peaux noires tirant sur le gris » ainsi qu’à la nudité de la tribu, également beaucoup relevée « Une trentaine de sauvages nus étaient rassemblés. », »les hommes nus », « Trois enfants nus », «à ces corps nus et tatoués », « Les femmes ignoraient la pudeur et ne cachaient aucune partie de leur corps » ce dont le marin peine à s’accoutumer au fil du livre « les femmes de la tribu, qui dévoilaient tout de leur corps, qui ne se cachaient pas quand elles s’allongeaient avec un homme...non, jamais il ne pourrait! » (p.142). A l’instar de la nudité, l’indifférence des sauvages perturbe aussi Narcisse il paraît comme …afficher plus de contenu…
Le jeune français civilisé devient progressivement celui dont il était dégoûté auparavant, il copie leurs habitudes en oubliant progressivement les siennes, plus le temps passe plus il en oublie son identité et les souvenirs qui y sont liés. Cette question de l’altérité reste jusqu’à la fin du livre avec pour derniers mots « Avec les autres. Avec tous les autres. » montrant que Narcisse devient ce qu’il décrivait comme les autres.Les coutumes des aborigènes face à celles de NarcisseLe désarroi de Narcisse face à cette tribu aux moeurs qui lui sont étranges et incompréhensibles fait écho au désarroi d’Octave face à ce compatriote qui ne comprend plus les moeurs de son peuple d’origine. Narcisse a complètement adopté le mode de vie, la