Lavande
Au 9ème siècle après J.C, on découvrit que pour isoler une odeur (celle d’un végétal, par exemple), il était possible de l’entraîner « hors » du végétal grâce à des vapeurs d’eau ou d’alcool.
Un modèle rudimentaire d’alambic, un vase surmonté d’un couvercle en forme de cône, était déjà utilisé par les alchimistes chaldéens (IIe siècle avant J.-C.) pour préparer des parfums. Mais ce n’est qu'à partir de la fin du VIIIe siècle, que les alchimistes des pays d’Islam, en quête de la pierre philosophale (al-iksîr en arabe, à l’origine du mot « élixir »), se sont passionnés pour le procédé de distillation et ont mis au point un appareil dont le principe de fonctionnement se rapproche beaucoup de celui des alambics utilisés actuellement.
L’alambic fut conçu sur les bases de la découverte de ce procédé, auquel on donna le nom de «distillation ».
Découverte de l’alambic
La pratique de la chimie pendant l’âge d’or (9-10e siècle) des sciences arabes faisait intervenir des instruments de laboratoire dont l’alambic était l’un des plus significatifs.
La distillation à l’aide de l’alambic est une technique très ancienne dont on retrouve les traces dans de nombreuses civilisations (chinoise, égyptienne, grecque, romaine, etc.). Depuis, cette technique a été améliorée, théorisée et industrialisée et elle offre encore de nombreuses applications dans la chimie d’aujourd’hui. Quelle que soit l’époque considérée, on fera remarquer qu’il existe un principe commun à tout alambic : un récipient (appelé « chaudière », « cucurbite » ou « cornue ») dans lequel sont placés les ingrédients dont on cherche à extraire les arômes est surmonté d’un couvercle (chapiteau) muni d’un bec (ou col de cygne) par où se dégagent et se condensent les vapeurs.
Certains alambics possèdent un dispositif réfrigérant qui permet une condensation plus rapide de la vapeur d’eau. (=Description par rapport au diapo)
L'hydrodistillation est utilisée depuis longtemps ; 4°siècle: