Laïcit
Plan :
I : Présentation de la laïcité loi de 19052
II : Intégration du laïque dans le social
Lieu public administratif
Education
Lieu de travail
III limites et confrontations
Introduction :
La France est l’un des très rares pays où la laïcité soit posée comme un des principes fondateurs de l’État, comme une valeur républicaine complétant en quelque sorte la trilogie de 1789 : liberté, égalité, fraternité puis laïcité donc.Si l’on a porté plus d’attention sur les trois premières, la laïcité n’est pas à ignorer. Seule elle a divisé le pays en deux camps, suscité des oppositions aussi extrêmes et des mobilisations aussi larges.Pourquoi cette particularité française ? Bien sûr, l’histoire à travers ses batailles et nos différends idéologiques, mais aussi les interrogations sur la place et le statut de la religion dans la société expliquent principalement cette particularité. Mais comment ne pas relever en même temps que, curieusement, l’objet des combats est resté imprécis tant était incertaine la conception même de la laïcité ?
Pour étudier cette laïcité nous allons la présenter, l’étudier, la comparer et définir ses limites.
I.
La loi de séparation de 1905 pose le principe de l’indépendance absolue entre État et Églises. On constate néanmoins qu’il est impossible pour l’Église catholique et l’État de s’ignorer mutuellement. Au cours de l’élaboration du projet de loi, s’opposent les libéraux, partisans d’une autonomie totale de l’Église, et les héritiers d’un gallicanisme concordataire, soucieux de maintenir un certain contrôle sur l’Église. La loi de 1905, si elle a pu être ressentie par les catholiques comme une nouvelle persécution, au sortir d’une période marquée par l’anticléricalisme républicain, constitue en réalité le début d’un processus de pacification, que l’on peut considérer comme un nouveau concordat, entre l’Église et l’État. Face à l’unité des catholiques qui, obéissant au pape, choisissent de rester hors-la-loi, le