Ce roman d’Irène Némirovsky évoque la relation difficile d'Antoinette Kampf, jeune fille âgée de quatorze ans, avec sa mère qui la repousse et l'humilie sans cesse. Cette dernière est uniquement préoccupée par sa soudaine richesse acquise quelques mois auparavant, due à un important gain en Bourse de son mari.
Cependant, Antoinette fait tout pour la faire enrager ; elle se tient mal, parle mal… C’est « l’âge bête », elle est en pleine puberté.
M. et Mme Kampf décident d'ailleurs, pour exhiber leur nouvelle acquisition financière, d'organiser un grand bal, auquel Antoinette rêve d'assister, malgré le refus de sa mère, qui l’obligera à s’enfermer dans la lingerie pour ne pas figurer lors de cette soirée.
Dépitée et dégoutée après avoir vu sa gouvernante anglaise (Miss Betty) en compagnie d'un jeune homme, alors qu'elle-même sombre dans la solitude et rêve d'amour, la jeune fille jette dans la Seine les invitations au bal, qu'elle était chargée de poster…
Cet acte, qui semble de première vue simple, changera le cours de l’action, car personne ne viendra à ce bal tant appréhendé par les Kampf. Finalement, une terrible dispute éclatera entre les mariés, et la conséquence sera leur séparation immédiate.
Victorieuse, Antoinette clos le roman en disant avec un air de supériorité « ma pauvre maman ».
Nouvelle/roman ?
Date de parution : 1930
Cadre spatio-temporel : : Paris dans les années 1930 (rue Favart, les événements boursiers de 1926
Thèmes principaux : souffrance-vengeance-richesse-avidité-haine-solitude
Antoinette : Jeune fille de 14 ans venant sûrement de rentrer dans la puberté ; on peut souligner sa fragilité provenant aussi bien de son physique au teint pâle et fade, que de sa psychologie. Elle est docile et un peu trop obéissante à sa mère qui l’écrase et l’humilie sans cesse. Antoinette est nonchalante et rêve d’un amour passionnel. Son point de vue détestable envers les grandes personnes ne cessera de s’intensifier au cours de l’histoire, elle