Le basculement économique belge
La Wallonie s'est développée très rapidement grâce à l'industrie de la houille et du fer, basées dans le "Sillon Sambre-et-Meuse", plus particulièrement dans les régions de Liège et de Hainaut. La sidérurgie et l'industrie de la houille exigaient des capitaux financiers importants (machines, concurrence), c'est pourquoi la réduction des coûts de production était une priorité pour les capitalistes soucieux de leur intêrêt d'un point de vue international.
A l’aube du XXème siècle, la Wallonie se trouve à la pointe du progrès technique, elle exporte mondialement et dirigée par le capitalisme belge.
Cependant, cette économie est fragile D'une part, les ressources naturelles s'épuisent ce qui entraine une hausse du cout de production. Cet épuisement handicape doublement la Wallonie étant donné qu'elle se spécialise dans la production en amont et non dans les produits finis. D'autre part, la Flandre profite d'un accès à la mer ce qui avantage la localisation des activités en Flandre. Enfin, la concurrence des pays orientaux et d'Europe de l'Est devient insoutenable.
Un trop grand nombre d'erreurs économiques, sociales et politiques entraineront un inévitable déclin économique.
Les configurations de l'espace économique et la crise politique belge Le redémarrage très rapide de l’économie à la sortie de la guerre et les besoins en charbon n’ont pas incité le grand capital belge à procéder à des reconversions sectorielles massives. La Wallonie n'est pas préparée à la crise charbonnière des années cinquante et les industries en seront les victimes. La Wallonie va perdre en puissance économique au contraire de la Flandre où les capitaux étrangers vont