Le bonheur selon Aristote

2453 mots 10 pages
En sa qualité de but, de principe moteur de l’action, le bonheur ne quitte jamais l’esprit de l’homme. Projet ou état de fait, il reste toujours ancré dans son âme pour le pousser à accomplir sa nature par l’atteinte de la sérénité, de se rapprocher du divin. Qu’est-ce que le bonheur? Chacun de nous a une idée de ce qu’il pourrait être, un présentiment, un schéma qui attend être rempli, ou l’impression de l’avoir vécu ou de le vivre rééllement. En sublimant l’état d’admiration ou de désir qui accompagne d’habitude la réflexion sur le bonheur, Aristote pense le bonheur „de tous côtés”, si on peut dire comme ça, il passe en revue tous les aspects du bonheur avec méticulosité et grâce. En partant du bien, dont le bonheur est de toute évidence une espèce, Aristote arrive à „commensurer” le bonheur et de le rendre „accessible” à notre raison.

„Le vulgaire, comme les gens éclairés, appelle ce bien suprême le bonheur (εύδαιμονία); et dans leur opinion commune vivre bien, agir bien est synomyme d’être heureux”.[1] Mais ce qu’Aristote remarque ensuite, c’est que sur l’essence et la nature du bonheur, le sage et le vulgaire ne sont plus d’accord. Il est aussi vrai que le bonheur est toujours désirable car censé remplir un manque, qui diffère d’un individu à l’autre, et aussi pour un même individu d’un temps à autre. C’est pourquoi, et Aristote le précise lui-même, „le malade croit que le bonheur est la santé, le pauvre, que c’est dans la richesse”. Et une fois ce manque satisfait, l’individu déplace son désir vers un autre but, qui devient à son tour l’incarnation du bonheur. Evidemment, cette incarnation, cette représentation est nécessaire seulement à ceux qui ont besoin d’une apparence, de focaliser leur volonté sur un objet précis, pour entendre le bonheur.

Le bonheur est en relation étroite avec le genre de vie que chacun mène. Aristote distingue trois types de vie, chacune d’elles favorisant une inclination vers une manière particulière

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