Tout homme se pose, dans sa vie, une série d'objectifs tenant à atteindre une forme de bonheur. Certes, une telle ambition est légitime car cette notion philosophique qu'est le bonheur, est, par définition un état durable de satisfaction et de plénitude qui serait le résultat d'une construction personnelle. D'un certain point de vue, « travailler » est une occupation nécessitant des efforts, des contraintes et une activité de production. Mais l'homme à la poursuite de ce bonheur, ne risquerait-il pas de tomber dans un simple acharnement ? Car en réalité il n'existe aucune définition aboutie de ce qu'est le réel bonheur. Est-il possible d'obtenir un bonheur concret par nos propres actes ? Ou serait-il plutôt une valeur abstraite qui sous-entendrait une constante réflexion à son sujet ?

Le bonheur est une entité qu'on définirait comme propre à chacun, car l'homme, dans notre société, se démarque par ses volontés et objectifs différant et il serait une forme de bonheur que d'accomplir ses désirs. Mais en effet il existe en ce monde une contingence nous empêchant d'avoir le contrôle sur notre vie future et de réaliser la totalité de nos volontés, c'est pourquoi l'homme devrait user de raison pour adapter ses pensés et ses désirs au monde au lieu d'agir à l'inverse pour réaliser de façon égoïste ou utopique, tel que l'invention de nouvelles technologies adaptant le monde à l'homme afin de lui offrir une situation « confortable » mais qui augmentent les inégalités et détruisent la planète. Ainsi nous pouvons nous référer à la thèse défendu par René Descartes, dans Discours de la Méthode, qui affirme que nous nous devons de respecter la contingence « Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs plutôt que l'ordre du monde » (L. 1-2)
L'homme a ses réflexions et ses objectifs personnels mais ça ne fait pas de lui un être entièrement autonome. Dès la naissance il nécessite une éducation cherchant à le guider et