Le cancre
Octave Mouret, neveu de Saccard, a hérité du magasin « Au bonheur des Dames » à la mort de la femme de son oncle. Il a transformé l'échoppe en grand magasin, en « palais du rêve ». Ce roman est le onzième volume de la fresque des Rougon-Macquart, « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire ». Ce roman a été rédigé du 28 mai 1882 au 25 janvier 1883, sous la forme d'un feuilleton dans le journal Gil Blas publié du 17 décembre 1882 au 1er mars 1883.
L'extrait du chapitre XIV présente ce grand magasin comme une énorme machine détruisant le petit commerce, comme un monstre qui happe marchandises et clientes. Une cathédrale du commerce moderne, en quelque sorte.
Dans un premier temps, nous montrerons que la description des lieux et des personnages se caractérise par son réalisme, mais aussi par le grandissement héroïque, épique. Dans un deuxième temps, nous étudierons la satire sociale de la petite et moyenne bourgeoisie qui laisse entrevoir un réquisitoire contre la société de consommation et le mercantilisme.
Commentaire composé du chapitre 14 du roman Au bonheur des Dames d’Emile Zola
Une journée de grande vente est sur le point de s’achever, c’est un jour très important pour le Grand Magasin. Ce passage décrit la clientèle et le Grand Magasin à travers les yeux de Mouret, le génie de cette création spectaculaire comprenant tout ce processus commercial.
Cette œuvre, Au bonheur des Dames, de la fin du 19eme siècle, n’est autre que le résultat du travail du grand auteur du réalisme Emile Zola. Cet écrivain de renom nous fait voyager dans le Grand Magasin grâce à sa façon de jouer avec les mots qu’il choisi, les métaphores quelque peu poétiques et toutes les figures de style avec lesquelles il arrive à nous transporter.
Corrigé de l’introduction et du plan détaillé
Paru en 1883, le roman Au Bonheur des Dames d’Emile Zola, montre comment les grands magasins