Le chene et le roseau
Introduction La Fontaine au XVIIème siècle utilise ses fables moralisées pour dénoncer abus et états de la société. Son appartenance au milieu de la nature lui fournit de nombreuses idées car il a été maitre des eaux et forets ce qui lui permet avec une facilité étonnante de personnifier animaux et végétaux en vue de les rendre actuel à la société et de refléter les idées. De plus son expérience du protectorat de Fouquet arrêté de force par louis XIV lui confère les possibilités de dénoncer et de traiter inlassablement de la loi du plus fort ou ils puisent la plus grande partie de ses idées. Enfin sa morale constitue un des piliers de ses fables même quand celle-ci n’est pas explicite. Dans sa fable le chêne et roseau son 2 personnages opposés le fort face au faible « c’est la loi de la nature ». Mais ici la Fontaine renverse le rôle et bafoue son dogme au profit fin de ses vers.
I La parole du chêne II La parole du roseau
I La parole du chêne A Le chêne majestueux et orgueilleux Des le vers 2 le chêne engage et commence le dialogue. Il y a alors la notion de domination des le début par l’initiative de la parole. Le chêne est un être fier qui s’exprime dans un registre soutenu et emploi de nombreuses figures de style : métaphore hyperbolique (vers 8-9). Ces exagérations servent à donner de l’évidence à la pré-domination du chêne. Il est alors dès ce moment un élément de force et de protection. On note le champ lexical de la protection et de la force (vers 8), « je couvre » (vers 12), « je vous défendrai » (vers 12). Tout cela peut faire figure d’arrogance. B Une mise en accusation de la nature Le chêne dénonce la nature car le roseau est différent de lui et constamment bousculé. Accusation de la nature (vers 11, 15,17). La domination du chêne apparait également à travers les pronoms possessifs « je », « me », « mon » au nombre de 3. Le chêne énumère les difficultés du roseau et cherche à se comparer