Le curé peiper xix pages 162-164 le rapport de brodeck
Philippe Claudel
Le Curé Peiper XIX pages 162-164
Au chapitre XVII, Brodeck a trouvé le prêtre en train de laver sa chasuble pleine de vin ; il était venu le voir ''juste après être allé à la mairie'' pour présenter l'état de son rapport, le 3 décembre, jour de lère grande neige. Mais Brodeck digresse vers I'histoire de Zungfrost, à qui son goûter et la cruauté de ses camarades avait failli coûter la vie. Ensuite il évoque cette présentation dans la salle du conseil, devant le maire, Gôbbler et .. - son vieux maître Limmat, dont il a dressé un porhait très élogieux au chap XII, et dont la présence -donc la complicité avec le meurtre- I'anéantit CF p 151-
152 puis 154-155 ; [noter p 157 avertissement du maître : ne pas confondre les songes et le réel]. C'est après cette épreuve que ses pas le portent, sans qu'il y pense, vers le curé.
Celui-ci ne lui sera pas d'un grand secours. Et il se révèle un curé pas ordinaire.
I Le désarroi de Brodeck:
1-La nécessité de parler
- Le curé est le 4e personnage chez qui Brodeck va chercher un peu de réconfort :
Il y a eu le café de la mère Plitz (VI) le lendemain de la demande, le jour où Orscwir lui fait visiter ses cochons ; elle lui demande s'il a vu le diable ; mais il n'a pu parler de I'Anderer, ''Les mots n'ont pas dépassé mes lèvres. Ils sont restés à I'intérieur. Ils ne voulaient pas sortir. J'ai essayé pourtant''.
|a visite à son vieux maître Limmat, (XII) à propos des renards ; mais il s'était demandé s'il était au courant pour I'Anderer '' j'aurais bien aimé lui en parler, vider mon sac'' et Stern qui, vivant à I'extérieur du village, ignorait le sort de I'Anderer et à qui il dit qu'il est parti.
Tous des personnes qui, par leur sexe, leur âge ou leur éloignement, ont pu rester en dehors du crime. - C'est la première fois qu'il peut enfin parler : il reprend la même image argotique, ''vider son sac'', qui I'oppose plaisamment au curé : ''Peiper m'avait écouté en