Victor Hugo est né le 26 février 1802 à Besançon en France. Il est l’un des plus grands poètes, romanciers et dramaturges de son époque. L’œuvre < Le dernier jour d’un condamné> a été publiée en 1829 chez Gosselin. Victor Hugo n’avait que 27 ans. Cette œuvre constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort. Dans le chapitre quarante-huit, l’auteur nous montre la terreur grandissante du condamné ainsi que sa solitude et sa révolte à l’endroit de la foule qui l’accompagne. Au tout début, le condamné montre encore un certain courage. > Il essaie tant bien que mal de cacher sa peur. Mais il n’en reste pas moins sensible aux commentaires autour de lui. Pendant tout le parcours, Victor Hugo veut nous démontrer comment la peine de mort est un spectacle insoutenable, le peuple est méchant avec lui. Alors, pendant la plupart du temps, travers les yeux du condamné, on voit une foule qui est insensible à sa détresse. La foule nous est présentée comme n’ayant pas de cœur : > . Peu à peu, il en vient à détester ces gens, il les regarde avec une rage. Ensuite, l’auteur utilise plusieurs fois le mot populace pour montrer toute la distance qui le sépare de ceux-ci. On sent la terreur grandissante, le condamné va peu à peu s’isoler de la foule, il ne veut plus de le voir, ni de l’entendre non plus. En même temps, l’auteur nous montre un phénomène de physique du personnage. Par exemple : tout à coup, Il sent un grand froid, sa nuque est comme paralysée. Donc, dans ce chapitre, on sent fortement les émotions du personnage, il nous montre un aspect profond au niveau physique et psychologique, on voit une progression de sa terreur, il nous montre le côté réel d’une personne.

Dans cet extrait, Victor Hugo joue le rôle d’un narrateur, il nous raconte une histoire narrative en fonction de la focalisation interne. En même temps, dans l’extrait, il utilise plusieurs fois des différentes figures de style pour fait ressortir tout le côté lyrique de la