Le doute
Doit on pour autant considérer le doute comme une faiblesse ou au contraire l’apparenter à une force car douter c’est aussi ne pas se plier à toutes les croyances, à toutes les idées reçues et en quelque sorte garder une certaine liberté.
Il est plus facile de dire oui à tout. On ne se pose pas de questions, on croit tout sur parole. Certaines situations se prêtent volontiers à ce genre de positionnement. Les choses que nous faisons machinalement, sans réfléchir ne nous font jamais douter. Elles apparaissent toujours comme des évidences.
Selon les personnes et la situation dans laquelle on se trouve le doute n’est pas perçu de la même manière. Pour certains le doute est naturel, d’autres le refusent.
Le doute s’oppose à tout ce qui est sûr et qui n’est pas discutable. On pourrait se poser la question si il est bon ou mauvais de douter ? Si douter est associée à une force ou à faiblesse ?
Dès le plus jeune âge, nos parents nous expliquent qu’il faut bien travailler à l’école car c’est un point de départ important, que le retard ne se rattrape jamais. On rate le primaire et forcément la suite de nos études sera d’autant plus difficile. Pour y arriver le seul moyen est le travail. Ils nous font partager leur propre expérience, ils se basent sur leur vécu. Ils étaient là avant nous, ils savent de quoi ils parlent. A aucun moment on ne devrait douter de ce qu’ils avancent. D’abord parce que lorsqu’on est jeune on a tendance à croire et à écouter ce que disent nos parents et ensuite justement en raison de notre jeune âge et de notre manque d’expérience, on se sent obligé de les croire. Aucun doute n’est possible. Nos parents nous disent forcément la vérité. On pourrait penser que cette croyance quasi forcée en raison des