Le foret
Une large typologie de forêts existe ; des forêts dites primaires, aux forêts dites urbaines, avec les gradiants intermédiaires[1]. Il existe également de nombreux types d'exploitation des forêts (sylviculture, agrosylviculture).
La forêt est aussi un milieu de vie et une source de revenus pour l'homme : au début du XXe siècle, plus de 500 millions de personnes, dont 150 millions d’autochtones vivent encore en forêt ou à ses abords[2].
L'action de l'Homme dans plusieurs régions du monde conduit à une destruction ou une surexploitation des forêts. Cela concerne surtout actuellement les forêts tropicales, et conduit au phénomène de déforestation.
Le mot « forêt » a une origine mal connue.
Il proviendrait soit du francique forh-ist, terme juridique datant de l'époque carolingienne (751–987), soit du latin foris qui signifie « en dehors », signifiant pour certains tout milieu extérieur à la civilisation, lieu sauvage et peu accueillant ou plus probablement, il s'agit de désigner un extérieur au sens juridique : la réserve seigneuriale, destinée à la chasse[réf. nécessaire].
Sous Charlemagne (747–814) l'expression silva forestis issue du latin classique forum (« forum » puis « tribunal ») indiquait que la « forêt royale » relevait de l'autorité et de la justice du roi. Au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), ce terme s'appliquait aux chasses seigneuriales ; son sens avait évolué, il signifiait alors « forêt hors de l'enclos », issu du latin foris (« hors de »), zone dans laquelle il est défendu de défricher et la chasse est gardée. Le terme foresta, utilisé seul, désigne les forêts à partir de la seconde moitié du XIIe siècle en France.
Les Romains appelaient la forêt silva, mais Virgile et Cicéron la nomment nemus (« bois »