Le génocide des juifs et des tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale
- Les juifs ont d'abord été parqués dans des quartiers appelés ghettos. En 1941, les Einsatzgruppen massacrent par fusillades les juifs d'Europe centrale. Puis, en janvier 1942, lors de la conférence de Wansee, les nazis mettent en place la "Solution finale" : des camps d'extermination sont ouverts à côté des principaux camps de concentration (Auschwitz-Birkenau...). Les juifs font l'objet d'une sélection à l'arrivée de chaque convoi. Au total, la Shoah a fait 6 millions de victimes. La Shoah (hébreu : שואה, « catastrophe ») est l’extermination systématique par l'Allemagne nazie d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers1,2 des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale3,4.
Les Juifs, désignés par les nazis comme leurs ennemis irréductibles et assimilés à une race inférieure selon leur idéologie, furent affamés jusqu’à la mort dans les ghettos de Pologne et d’Union soviétique occupée ou assassinés par l’emploi des méthodes suivantes : fusillades massives des Einsatzgruppen sur le front de l’Est — connues sous l'appellation « Shoah par balles » — ; travail forcé et sous-alimentation dans les camps de concentration ; gazage dans les « camions à gaz » ou dans les chambres à gaz des camps d’extermination. Dans ce dernier cas, les corps étaient éliminés par l'usage intensif des fours crématoires.
Cette partie de la Shoah en fait le seul génocide industrialisé de l'histoire.
L’horreur de ce « crime de masse »5 a conduit, après-guerre, à l’élaboration des notions juridiques de « crime contre l’humanité » et de « génocide »6. Ces crimes ont été jugés imprescriptibles par la Convention sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, adoptée par les Nations unies en 19687 et ces notions ont été utilisées postérieurement dans d'autres contextes (génocide