Sommaire

I – Introduction : Présentation de la notion de génocide

II – Etude de cas : le génocide arménien

III – Les conséquences

IV – Conclusion

V – Bibliographie

I – Introduction : Présentation de la notion de génocide
La notion de massacre de masse n’est pas nouvelle dans l’Histoire du monde mais celle de génocide est beaucoup plus récente.
Le terme de génocide vient du grec genos, qui signifie espèce, race et du suffixe –cide, signifiant tuer, massacrer. Ce terme a été créé en 1944 par Raphaël Lemkin, juriste polonais, pour définir les massacres des juifs par les nazis. Le génocide est fondé sur la discrimination d’une population, considérée comme indésirable, contrairement aux guerres idéologiques où les victimes sont considérées comme des personnes opposés à leurs idées. Il définit un anéantissement méthodique d’une partie ou d’une population entière, dans le but, de la faire disparaître totalement, au nom d’un principe raciste ou d’une conception idéologique. Ce mot est parfois utilisé pour désigner le terme de mort violente et rapide d’un grand nombre de personnes. Il est également utilisé pour qualifier une disparition d’un phénomène culturel.
En France, le terme de génocide est considéré comme un crime contre l’humanité, il est donc puni par la loi.
Les génocides sont caractérisés par une planification du meurtre. Le groupe futur de victimes est sélectionné préalablement par l’auteur de ce génocide. L’auteur de ce massacre repère ses victimes en fonction de leur groupe d’appartenance. Après avoir fait sa « sélection », l’auteur est prêt pour exterminer ses victimes qu’il a auparavant identifiées.
Aujourd’hui, il y seulement trios génocides qui ont été reconnus au plan juridique par des instances internationales dépendant de l’ONU :
Le génocide arménien qui s’est déroulé de 1915 à 1916 et a été commis par l’Empire ottoman
Le génocide programmé par les nazis envers les