Le Héron
Le caractère du Héron
Dans Le Héron et La Fille de Jean de la Fontaine, jusqu'au vers 26, on a l'histoire d'un Héron affamé qui voudrait ne manger que ce qui lui plaît. Mais aucun repas n'est assez bien pour lui, il finit par manger un limaçon car tous les poissons sont partis.
On voit le caractère du Héron dès le vers 15 : « Le mets ne lui plut pas », il ne veut pas des tanches présentent sous lui -qui est pourtant un excellent poisson-, le héron ne veut pas se bouger pour si peu ce qui montre nettement que le Héron est très capricieux. L'auteur souligne encore plus ce caractère en nommant les Tanches comme des « mets » qui montre que c'est un repas excellent que le Héron rejette. L'auteur met aussi le verbe « plaire » au passé simple, qui montre que le Héron ne veut pas de ce repas alors qu'il pourrait largement s'en contenter. On voit un autre caractère du Héron au vers 12 lorsqu'il dit «Moi, des Tanches ? », « moi Héron », la répétition du pronom personnel souligne que ce Héron ne pense qu'à lui, sa personne passe avant tout, il est au-dessus des autres hérons il se s'en supérieur : il est vaniteux. En plus, dès les deux premiers vers, l'auteur nous fait comprendre le caractère de ce Héron ; en écrivant « ses longs pieds », « au long bec », « d'un long cou », la triple répétition de l'adverbe « long » utilisé pour décrire le Héron, est aussi utilisé pour montrer comment se s'en le Héron, il se s'en grand et supérieur aux autres. Dès le début l'auteur donne au Héron un air hautain.
En quelques vers, Jean de la Fontaine définit le Héron comme un animal vaniteux, capricieux et hautain, le Héron ici est très personnifié, l'auteur utilise cette animal pour représenter certaines filles trop arrogantes et fières.