Le libertinage dans "jacques le fataliste et son maitre" de diderot
1) Le libertinage d’esprit dans Jacques le Fataliste et son maître - lecteur fictif reproche de « débiter des contes obscènes »
> narrateur rétorque que le plaisir sexuel est non seulement légitime mais aussi « si naturel, si nécessaire et si juste ». Jacques, qui partage son avis, explique qu’en vertu de ce principe, les lois religieuses sont incompatibles avec les lois naturelles et que si les moines « embrassent ce genre de vie contraire aux lois de la nature », « l’erreur ne dure pas » : le père Hudson, le frère Jean, en trahissant leur vœux de chasteté lui donnent raison. Il insiste sur cette réalité en énumérant les conséquences néfastes de la frustration sur « l’être séquestré » qui vont de la méchanceté, à la folie en passant par le désespoir. Par ailleurs, outre qu’il soit légitimé par la nécessité démographique, l’acte sexuel « est le seul plaisir qui ne coûte rien » et dés lors il est une compensation à la misère, « on se console pendant la nuit, sans frais, des calamités du jour. » (59) - Amour vénal, amour passager, amour passionné, amour sensuel, de conquêtes en ruptures, l’amour est montré sous tous ses aspects. Le parfait amour ne semble pas exister, il reste inaccessible aux humains et non sans ironie et humour, en faisant du chien du meunier paradoxalement l’amant le plus parfait, Diderot démontre la complexité de la relation amoureuse, et refuse de céder à l’idéalisation des sentiments, si peu conforme à la réalité : " [...] l'amoureux de ma Nicole ; il n'y en a pas un parmi vous [...] qu'il ne fît rougir de honte. Il vient dés la pointe du jour, de plus d'une lieue ; il se plante devant sa fenêtre ; ce sont des soupirs, et des soupirs à faire pitié. Quelque temps qu'il fasse, il reste. [...] En feriez-vous autant pour la femme que vous aimeriez le plus ?
2) Le libertinage des moeurs dans Jacques le Fataliste et son maître
¤ le personnage de