Le marché de la fraise
La fraise est considérée comme le fruit fleur par excellence.
Pour la plupart des botanistes, la fraise n’est pas véritablement un fruit puisque seuls devraient porter ce nom les « grains » durs (ou akènes) disséminés à la surface de la fraise. La partie charnue si délicieuse à consommer ne correspond en fait qu’au réceptacle hypertrophié de la fleur.
La fraise est un fruit très répandu dans le monde entier avec environ plus de 600 variétés. La récolte mondiale atteint près de 3 000 000 de tonnes en 2004, dont 38% sont produits aux Etats-Unis et en Espagne. La production de l’Union Européenne est de l’ordre de 800 000 tonnes en 2004. Ce fruit est cultivé dans tous les pays de l’Union Européenne, mais c’est la production espagnole qui domine le marché européen des fraises avec 40% de la récolte globale. Plus d’un tiers de la production de l’Union Européenne fait l’objet de transactions commerciales internationales mais essentiellement entre les pays de l’Union Européenne.
La fraise est un fruit qui peut être vendu tel qu’il est, en d’autre terme, comme un fruit « frais à être consommer » ; ou bien être transformé en vue de créer un produit (confiture de fraise), ou de le compléter (gâteaux à la fraise, fraise tagada d’Haribo). Les fraises transformées font partie de la 4ème gamme qui correspond aux produits sous vide « crus » frais prêts à l’emploi et de la 5ème gamme qui sont des produits prêts à la consommation ; et ; les fraises dites « frais » font parti de la 1ère gamme puisque ce sont des produits bruts qui n’ont subi aucune transformation. Le marché des fruits transformés est en développement, il connait une croissance de 2.5% en volume en 2009 par rapport à 2008.
Ce dossier comporte deux parties, le marché français de la fraise comme « fruit frais » et « fruit transformé » et une étude de cas sur l’entreprise Rogeline.
Première partie : La fraise sur le marché français