Le roman Le Meilleur des mondes est un roman montrant un monde où la technologie a grandement avancé dans le monde et où l’on a réussi à créer des enfants scientifiquement. Les enfants sont conditionnés par hypnopédie et c’est là leur seule éducation. Ils sont dans une classe sociale spécifique et vivent une vie de divertissements. La vie humaine non philosophique décrite dans Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley vous semble-t-elle préférable et meilleure que la nôtre ? En effet, bien que cette société ait l’air parfaite, puisque tous sont heureux même dans la plus misérable des conditions, on peut se demander s’ils sont vraiment heureux. Leur vie non philosophique est aussi un obstacle à savoir s’ils ont une meilleure vie que la nôtre. Je crois que la vie humaine non philosophique décrite dans Le Meilleur des mondes n’est pas préférable et meilleure que la nôtre.
La vie du Meilleur des mondes est une vie non philosophique, car on empêche les gens de penser par eux-mêmes. En effet, dès leur enfance, les jeunes subissent des traumatismes, on les expose à des livres puis on fait en sorte que plus tard, ils auront une certaine « peur » des livres et ne les approcherons pas. On les conditionne aussi à une certaine façon de penser. Ils apprennent en dormant des choses sur les comportements sociaux par rapport à leur caste sociale, ce qui leur donne l’impression d’être heureux dans leur condition. Il n’y a pas non plus d’art, de sciences ni de philosophie, évidemment.
La vie dans Le Meilleur des mondes n’est pas une vie préférable à la nôtre, car elle met les gens dans la double ignorance. Lorsqu’on parle de double ignorance, c’est d’ignorer qu’on ignore quelque chose. En d’autres mots, c’est de croire qu’on connaît quelque chose alors qu’on ne le connaît pas. Les gens dans Le Meilleur des mondes croient penser ce qu’ils veulent alors qu’il n’en est rien. En effet, ceux-ci sont conditionnés dès leur enfance à penser certaines choses selon leur caste