Le mensonge dans le roman de radiguet "le diable au corps''
L'opposition vérité et mensonge est courante. La vérité étant une notion parfois difficile à définir de manière absolue, la notion de mensonge est elle-même floue. Le dicton toute vérité n'est pas bonne à dire renvoie aussi à l'idée que, peut-être, toute vérité n'est pas bonne à entendre et entraîne ainsi un bon mensonge, au moins par omission.
Morale et religion distinguent traditionnellement quatre sortes de mensonges :
Le mensonge joyeux, énoncé pour plaisanter ou se moquer quelque peu. Il est distingué toutefois lui-même de la simple plaisanterie de circonstance où les deux parties sont de connivence sans ambiguïté sur le fait que l'information mentionnée est fictive : morale comme religion cessent dès lors d'être concernées.
Le mensonge officieux, que l’on énonce pour rendre service à autrui ou à soi-même. Ce mensonge est alors considéré comme plus ou moins grave, selon ce dont il s’agit et en fonction des circonstances qui l’accompagnent. Quand le mensonge officieux ne contient aucun élément nuisible, le sage ne le blâme pas chez autrui ; mais il l'évite pour lui-même.
Le mensonge pernicieux, qui a non seulement l'effet, mais le but de nuire à autrui. Ce mensonge parfois nommé par la littérature mensonge malicieux, est naturellement considéré tant par la morale que par la religion comme le plus grave des trois. Ce point est commun aux cultures occidentale et