Le mondain, voltaire
Ce poème suscite alors des controverses : Voltaire y exprime des positions susceptibles de choquer des écrivains, l’Eglise, et d’autres. Toutefois, Voltaire fait l’éloge de son temps, du progrès et du commerce, autant de théories qui s’inscrivent tout à fait dans le courant des Lumières. Les philosophes des Lumières s’ouvrent au monde, s’intéressent aux progrès techniques et scientifiques.
Ce poème est composé de décasyllabes, présentant des structures de rimes variées : on trouve aussi bien des rimes embrassées que des rimes suivies et des rimes croisées.
Ici, Voltaire expose sa conception du bonheur. Nous allons donc nous interroger sur cette conception du bonheur Ainsi, nous allons dans une première partie étudier l’expression du bonheur, puis nous nous intéresserons dans une deuxième partie à la position caractéristique des Lumières.
Voltaire exprime dans ce poème sa joie de vivre dans le siècle qui est le sien, soit le XVIIIème siècle.
On remarque tout d’abord que le philosophe défend ses opinions sur un ton que l’on peut définir de lyrique. La présence du je (« Moi je » v.5) ainsi que la présence du champ lexical des sentiments (« J’aime », v.9) nous prouvent que l’auteur dévoile ici ses sentiments intimes. Son enthousiasme est également montré par le biais d’exclamations (« Ô le bon temps que ce siècle de fer ! » v.21). On peut aussi noter que Voltaire cherche à interpeller le public, pour ainsi faire appel à sa sensibilité (« Voyez-vous pas ces agiles vaisseaux / Qui, du Texel, de Londres, de Bordeaux, / S’en vont chercher, par un heureux échange, / De nouveaux biens, nés aux sources du Gange / Tandis qu’au loin, vainqueurs des