Le Parnasse XIXe Siècle
Le mouvement du Parnasse est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXème siècle.
Sur le Mont Parnasse, situé en Grèce à proximité de Delphes, s’assemblaient, selon la mythologie, les neuf Muses, sous la conduite d’Apollon. Par extension, le mot « Parnasse » sert à désigner le lieu de réunion des poètes. Le terme « Parnasse » à été conservé lors de la publication de 3 volumes collectifs intituler le « Parnasse contemporain » en 1866, 1871 et 1876 ; une œuvre réalisée par une quarantaine de poètes de l’époque. Ces ouvrages on permit la structuration d’un groupe et d’une esthétique s’opposant aux principes du romantisme.
Théophile Gauthier (1811-1872) en est le précurseur, c’est un poète, peintre, romancier et célèbre critique d’Art Français, il a notamment écrit en 1835 « Mademoiselle de Maupin », « Emaux et Carmées » en 1852 (poèmes parnassiens) ainsi que « La nature chez elle » (1870). Il a d’ailleurs énoncé la doctrine de « l’Art pour l’Art » notion sur laquelle nous reviendrons. Leconte de Lisle (1818-1894) en est lui le chef de file, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération. Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie : Poèmes antique en 1852, Poème barbare en 1862, ainsi que Poèmes tragique en 1884.
Le mouvement fut accompagné par quelques grands poètes, qui l’ont côtoyé à des titre divers, sans être réductibles à ses thèses comme :
Paul Verlaine (1844-1896) , Stéphane Mallarmé (1842-1898) ou encore Charles Baudelaire (1821-1867) cependant celui reste a part car il est sera rattacher au mouvement uniquement par son recueil poétique Les Fleurs du mal (1857) dans lequel il rend hommage à Théophile Gauthier. Sans appartenir au Parnasse, dont il condamnera le culte exclusif de la forme, Baudelaire poursuit une méditation esthétique ou