LE MYTH 2

3499 mots 14 pages
Mythe et hypertextualité

MYTHE

Moi-même !

Mythe et hypertextualité
Tandis que le concept de transtextualité invite à une réflexion sur les phénomènes de reprise transformatrice au sein du champ littéraire, la constitution de champs critiques, tels que l'étude du mythe en littérature comparée ou la mythocritique et ses prolongations mythanalytiques, se concentrant sur la présence active du mythe dans les œuvres de culture, pose la question de la spécificité du rapport du mythe au texte littéraire. S'agit-il d'une coupe arbitraire dans le domaine de l'intertextualité, que seule une valorisation du mythe externe à la littérature viendrait justifier? L'introduction de Mythologie et intertextualité[i] semble confirmer ce point de vue. En effet, Marc Eigeldinger énumère les domaines d'emprunt possibles — champs littéraire, artistique, mythique, biblique, philosophique — mais sans définir une spécificité du mythe parmi les formes de l'intertextualité. Cependant, à l'inverse, Jacqueline Thibault Schaefer, dans son article «Récit mythique et transtextualité»[ii], montre, en s'appuyant sur la classification proposée par Genette dans Palimpsestes et à travers l'étude du mythe de Tristan et Iseut, que le mythe présente, par sa notoriété et sa flexibilité, une aptitude particulière à se constituer en intertexte: «la mémoire culturelle inférant le non-dit, la présence du mythe peut se signaler dans un texte-récepteur moyennant une économie maximale de syntagmes. […] Agrégat d'éléments narratifs récupérés et recyclables, il fait preuve d'une grande capacité de mutabilité et de syncrétisme. Ainsi le mythe, réceptible sous diverses formes, à la fois réductible et extensible, paraît doté d'une capacité transtextuelle optimale[iii].» Ces particularités impliquent, en outre, des modalités spécifiques d'apparition du mythe dans un texte: la notoriété comme la multiplicité des variantes font de la reprise de syntagmes caractéristiques le mode privilégié de la relation. Il ne

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