L’édition doit-elle avoir peur du numérique ?

Au départ, l’industrie du disque a vu Apple et son nouveau gadget, l’ipod, comme une mode, un produit de luxe. Dix ans plus tard, il s’en est écoulé 250 millions dans le monde, et l’industrie du disque n’existe presque plus. Le CD est condamné à disparaître avant que le DVD et le Blu-Ray ne meurent aussi, du fait de la vidéo à la demande et de la TV connectée. En sera-t-il de même en ce qui concerne l’édition?

Le marché de l’édition numérique en chiffre | * 1 Américain sur 6 possède un moyen de lecture de livre numérique (tablette ou reader) et on prévoit que d’ici fin 2012, le taux de pénétration de ces moyens atteindra 75%. Dans les 25% restant, 15% désireraient avoir une tablette (ou reader). * Amazone est le leader sur le marché avec ses 76% de parts de marché de ventes d’e-book * 50% des librairies fermeront d’ici 5ans (prévision si les librairies ne se diversifient pas) |
L’édition numérique signera-t-elle la fin des versions imprimées ?

Les livres imprimés : des livres de collections, devenus rares ? | Une chose est certaine ; on ne connaît pas l’avenir. Cependant, on connaît déjà l’importance du numérique dans nos vies, notre travail, nos études. En effet, déjà aujourd’hui les thèses des étudiants sont remises en version numérique en plus de la version papier, qui est de moins en moins demandée. Demain, les documents ne seront peut-être plus rendus qu’en format numérique…Par ailleurs, pourquoi détruire des forêts pour imprimer des livres, alors qu’on pourrait être écologique, comme l’exige la morale aujourd’hui, en n’utilisant plus que les formats numériques ? En Amérique, on appelle ces livres imprimés et anti-écologiques des « Tree-Books » (livres faits avec des arbres). |

Les maisons d’édition et les librairies : vers une fin programmée ? | D’abord, les maisons d’édition et les librairies parient sur les « book owners », des lecteurs qui achètent les livres, qui aiment