Le parnasse et le symbolisme
Le Parnasse et le symbolisme sont deux mouvements poétique qui se sont succédé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ces deux mouvements ont en commun leur indifférence vers l’approbation de la foule, leu désengagement politique et leur souci de la forme.
Le Parnasse (1862-1880) se réunit autour de Leconte de Lisle et se voue au culte d’un beau très formel, lié aux formes antiques et au culte de l’Histoire. Le symbolisme (1886-1898) est à la fois une réaction contre le Parnasse et sa continuation. Il fait du symbolisme la condition même de l’art. Il décide de suggérer plutôt que de nommer et libère le vers du moule/de la forme classique célébré par les Parnassiens. Les plus grands poètes de la seconde moitie du XIXe siècle, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, ont écrit en marge du Parnasse et du symbolisme, côtoyant ces mouvements sans vraiment y adhérer.
Le contexte du Parnasse et du symbolisme
Parnassiens et symbolistes sont en rupture avec l’actualité historique qu’ils refusent de prendre en compte dans leur art. Ils s’opposent au mouvement naturaliste en minorant l’idée de progrès scientifique et surtout en décidant de se couper du peuple et d’écrire pour une élite.
Le néant historique
Si le Parnasse se caractérise par une simple indifférence au monde politique, les symbolistes radicalisent encore cette rupture.
L’indifférence parnassienne
Le Parnasse nait à un moment historique difficile. La proclamation du Second Empire en 1852 est apparue à tous les artistes du temps comme un coup de force politique. Napoléon III appuie son pouvoir en contrôlant par la censure la presse et l’édition. Si la plupart des écrivains décident de ne pas résister au pouvoir, ils s’abstiennent cependant dans leurs œuvres de faire allusion à l’actualité. Mais la haine de l’argent e du conformisme, valeurs bourgeoises en pleine ascension, s’accentue chez s artistes. Contrairement aux romantiques,