Le portrait de javert - les misérables
Le récit de la mort de la bonne prend la forme d’une fête spectaculaire.
Tout d’abord, l’emploi d’une accumulation ligne 235 : « les tirs, les manèges, les baraques ... » illustre la présence de nombreuses distractions et de ce fait d’une multitude de personnes comme l’exprime le terme : « foule » (ligne 257). Ces gens qui étaient donc présent initialement pour célébrer le 14 juillet, se détournent de la fête pour assister au spectacle qu’offre la bonne, comme le souligne le verbe « se pressaient » (ligne 238).
Aussi, on remarque la présence de nombreux bruits et de lumières faisant référence au domaine de la fête : «des feux Bengale, des pétards » (ligne 246), « de ce bruit et de ces lueurs » (ligne 248). De plus, cette scène se déroule la nuit, le lecteur s’imagine ainsi le jeu d’ombre et de lumière provoqué par les torches et les feux d’artifice : « cent torches éclairaient soudain la folle »
Enfin, le public est à la recherche de sensations évoquées, à la ligne 242 : « les plaisirs » ou à la ligne 245 « impressionne ». D’ailleurs le champ lexical du spectacle est omniprésent dans le texte ; comme aux lignes 241 «spectacle », 242 « foire », 245 « revue », 251 « applaudit », 252 « saluait » ... Ainsi par l’emploi d’un vocabulaire spécifique, l’auteur présente ce suicide comme un spectacle dont la malheureuse bonne est l’actrice.
Radiguet nous présente donc la scène de