Le registre comique et théâtral au moyen age
Le théâtre au Moyen Age est séparé en deux grandes parties : le drame sacré, composant les miracles et les mystère, et le théâtre profane, dit aussi comique. La sottie, le monologue, la moralité et la farce font partie de cette deuxième catégorie.
Le drame sacré
Le drame sacré est en relation directe avec l’histoire de l’église. Le théâtre pieux fit évoluer certains rites catholiques. D’abord jouées dans les abbayes et en latin, ces pièce furent adaptées a un plus larges publiques au milieu du XII siècle : elles furent représentées devant le porche des églises, et en langue romane.
Les Miracles :
Ces pièces représentaient des scènes de la vie des saints, ou de la vierge marie.
Exemples :
- Le Jeu de saint Nicolas de J. Bodel (XIIIe).
- Le Miracle de Théophile de Rutebeuf (XIIIe)
Les Mystères :
Ce style a dominé le XIV siècle. Les mystères étaient tirés de la passion du Christ (pas le film de Mel Gibson…). Les infrastructures pour ces théâtres étaient très imposantes, et ils fallaient parfois plusieurs jours pour les jouer. Demandant beaucoup d’acteurs, environs 200 par pièces, ces pièces étaient jouées par des confréries de clercs, d’étudiants ou d’artisans. Exemple : - Le Mystère de la Passion d'Arnoul Gréban.
Le théâtre profane et comique
L’origine de ce registre est incertaine. En effet, il n’y a pas preuve de l’imitation des comédies de l’antiquité. Il serait apparu dans le courant du XIII siècle.
La Sottie (ou Sotie)
La particularité de la sottie est les acteurs. La plupart du temps ces pièces étaient jouées par les Enfants-sans-Soucis1, ou les Sots. Ils fondent leurs textes sur l’hypothèse que le monde est peuplé de fous. Les pièces parlent de sujets d’actualité, avec une série d’allusions satiriques2. Sur leurs costumes, les acteurs portent des attributs, montrant leurs rôles dans la société (un juge, un roi…)
La farce
La farce est un « genre dramatique ». Elle