Dans l’environnement très complexe dans lequel nous nous situons, les banques centrales vont avoir un rôle majeur à jouer. La situation conjoncturelle est devenue plus fragile mais on observe aussi que les gouvernements via leur politique économique n’ont plus forcément les moyens pour soutenir cette activité. C’est le rôle confié aux banques centrales, aux politiques monétaires. On voit déjà aux Etats Unis que les choses ont été modifiées lors de la réunion des 20 21 septembre la federal reserv a prit des engagements. On imagine assez bien que très rapidement la banque centrale d’Angleterre va prendre des mesures de soutien puis on imagine aussi que la banque centrale européenne va modifier encore sa politique monétaire. Alors avant de parler de la banque centrale européenne, regardons ce qui s’est passé aux Etats Unis, les 20 et 21 septembre deux choses ont été évoquées, la première c’est le maintient à un niveau très bas des taux d’intérêts d’intervention de la banque centrale américaine, ils sont entre 0 et 0,25%, donc des niveaux très bas qui seront maintenus à ce niveau la jusqu'à la mi 2013. Le groupe des taux d’intérêts est calé vers le bas par ce taux de refinancement très bas. Ce qu’a dit aussi la fédéral reserv dans son communiqué est que comme elle ne peut pas baisser ses taux en dessous de 0 et bien elle est posé sur l’ensemble de la courbe pour cela elle va acheter des titres longs entre 6 ans de maturité et 30 ans et elle vendra des taux d’obligation comprise entre 3 mois et 3 ans. L’idée c’est de peser sur la partie longue de la courbe pour baisser l’ensemble du niveau des taux d’intérêt aux Etats Unis, l’objectif est d’éviter des transferts dans le temps parce que si les taux d’intérêts sont très bas il n’y a pas forcement de forte intention de transférer les richesses entre aujourd’hui et demain et donc ils peuvent dépenser un peu plus et donc soutenir l’activité, c’est une première raison très importante. L’autre raison est très importante de ce