Le réalisme - caractéristiques du courant
Définition
Le réalisme littéraire peut-être décrit comme une peinture, mais dans la littérature. On rend, par des mots, la réalité : ils retranscrivent le réel. C'est un mouvement littéraire qui consiste à s'inspirer de la réalité pour peindre des situations fictives ou pour en faire des portraits fictifs, dans le but de faire croire aux lecteurs qu'il s'agit de la vérité ; une sorte de vrai-faux. Les auteurs s’étant adonnés à ce courant sont nombreux : Champfleury, Zola, Flaubert, Balzac… pour ne citer que les plus connus.
Le réalisme dans le temps
Ce courant est apparu au 19ième siècle, mais dans la peinture dans un premier temps, avec Gustave Courbet. A ce moment, l’expression « Réalisme » était plutôt péjorative. En 1855, Champfleury revendique ce courant, le concept de réalisme en peinture l’intéressant. Il écrira même un manifeste sur celui-ci, en 1857, « Le Réalisme ». Le réalisme s'est donc exprimé par un souci de "coller au vrai" à travers un travail de « stylisation ». Il s'agit de rendre réel les scènes de la vie courante. Pour des auteurs comme Balzac (Types de peintures sociales dans ses romans) ou Maupassant, on trouvera une « étude du milieu », une sorte d’observation psychologique des personnages. Les nombreux auteurs réalistes prennent beaucoup de notes sur la vie de tous les jours, ou les sujets de leurs romans, pour pouvoir mieux les décrire et rendre l’histoire la plus réelle possible. Une autre particularité de ces romans est qu’ils ne sont pas toujours conformes à la pudeur, l’auteur montre tout : l’écart social entre bourgeois et ouvriers, les prostituées, les femmes déçues par le mariage, les bourgeois avares… C’est d’ailleurs ce qui condamna le roman Madame Bovary de Flaubert, qui sera condamné directement l'année de sa publication, en 1857, pour son « réalisme grossier et offensant pour la pudeur ». Aussi, le réalisme engendrera par la suite d’autres courants : Par exemple, Zola utilisa le