Les femmes, trop souvent considérées comme inférieures et destinées à la vie intérieure au cours des siècles ont obtenu, à for ce luttes, une égalité relative avec les hommes au Xxème siècle en Occident. Mais on remarque que, même au fil des années, dans les postes à responsabilités et en politique, les femmes sont toujours sous-représentées. Alors, l'introduction des quotas pour les femmes dans ce texte de postes est-il vraiment le bon moyen pour atteindre la parité ou au contraire est-il contreproductif?
Il faudrait d'abord rappeler que ce n'est en France qu'en 1965 que les femmes ont obtenu le droit de travailler sans l'accord de leur mari. C'est très tard! Avant le XXème siècle, les femmes ne travaillaient que si elles étaient pauvres et jamais on eût pensé qu'une femme pourrait accomplir un métier comme médecin ou avocat. Il a longtemps été admis que les femmes étaient « destinées à la vie intérieure » et que la femmes et l'homme « ne peuvent jouer le même rôle dans l'état social » (le Comte de Mirabeau, 1793). Les mentalités changent lentement et même si la situation a souvent évolué de nos jours, il est certain que les parfois, parfois nostalgiques de cette époque, peuvent avoir une résistance, même inconsciente, à voir la femme s'émanciper. Il serait cependant logique qu'au bout d'un certain temps la parité s'ancre plus profondément dans nos habitudes; mais cette attente serait longue et difficile pour les femmes qui ont tant lutté pour obtenir des droits d'égalité avec les hommes. C'est pourquoi les quotas permettraient l'accélération du changement de mentalités en habituant les deux sexes à être représentés en nombre égal dans les postes à responsabilité (comme directeur d'entreprise) et en politique. Cela créerait par la suite des habitudes de parité et on pourrait finalement se passer des quotas. Cette mesure aiderait sans doute à combattre certains clichés qui freinent les femmes dans leur quête d'émancipation. Un patron peut être réticent à engager