Le Sacrifice du Compagnon

le rite d’élévation du Compagnon à la Maîtrise est extrêmement complexe et déroutant aussi bien pour celui qui le vit que pour ceux qui en sont seulement les témoins.
Dans un premier temps, il peut être simplement vu comme le fait que s’il ne faut pas nier la face obscure de la nature de l’homme, il est nécessaire, en contrepartie, de chercher à s’en affranchir, en y intégrant les idées de Devoir et de Sacrifice. Les notions de mort et de transgression contenues dans le rituel ne pourraient être alors vues que comme les conditions inévitables du processus de transformation que nous sommes venus accomplir ici.
Mais si tout cela est incontestable, il est indispensable de rechercher aussi, dans le déroulement de ce psychodrame, le symbole d’une démarche de niveau supérieur : celui de la quête d’un lien qui relierait l’homme que nous sommes avec le sacré.

Mais, revenons, tout d’abord, au déroulement général de la cérémonie : Entré à reculons, le candidat se retrouve face à l’Etoile Flamboyante qui a été son guide durant tous ses périples de Compagnon, mais celle-ci est maintenant passée à l’Occident ; ce ne sera que lorsque le T\ V\ M\ aura pu conjecturer son innocence, d’il ne sait quelle faute qu’il aurait pu connaître, qu’il sera enfin autorisé à se retourner ; il se retrouvera, alors, face à un cadavre, placé au centre d’un Temple maintenant complètement désorganisé, plongé dans le deuil et les ténèbres, et où la Lumière de l’Orient a presque totalement disparu derrière des voiles sombres ; et c’est alors seulement qu’on lui révèlera le forfait dont on l’avait accusé, et c’est par une épreuve d’ordalie, en montrant qu’il peut s’approcher impunément de la fosse qui est au centre de la Loge, qu’il pourra enfin fournir la preuve complète de son innocence dans le trépas de celui qui est là, devant lui, dans la tombe.
C’est alors que le F\ Expert va lui montrer comment franchir l’Equerre sur laquelle il est