Le serpent qui dance
I. Le portrait de la femme dans ce poème
a. Une femme belle plastiquement
- Beauté du corps: De ton corps si beau
- Beauté de la peau: Comme une étoffe vacillante, Miroité
- Beauté des cheveux: Chevelure profonde
b. Une femme qui évoque la richesse des matières
- Démultiplication des cheveux, métaphorisés sous la forme d’une « mer » et de « flots » :
Chevelure profonde/ Aux acres parfums / Mer odorante et vagabonde/ Aux flots bleus et bruns.
- Richesse des yeux: Deux bijoux, l’or …
c. Mais une femme qui évoque aussi la stérilité chère à Baudelaire
- Stérilité des sentiments: chère indolente (insensible)
- Stérilité du regard avec la métaphore de la pierre et du métal: Tes yeux ou rien ne se révèle/ De doux ni d’amer/ Sont deux bijoux froid ou se mêle/ L’or avec le Fer
Une femme très Baudelairienne, belle plastiquement, sensuelle et insaisissable
II. La figure du poète face à cette femme
a. Le poète se trouve en situation de spectateur face a la femme qui danse
Notez la répétition du verbe : « voir » : Que j’aime voir , A te voir …
b. Le contact de la femme ; l’occasion au poète de voyager
- La chevelure mer suscite le voyage , autant du fait de son apparence que de son parfum : Sur ta chevelue profonde / Aux acres parfums / Mer odorante et vagabonde/ Aux flots bleus et bruns.
- Voyage de l’âme du poète comparée a un bateau partant vers une contrée exotiques: Comme un navire qui s’éveille / Au vent du matin / Mon âme rêveuse appareille / Pour un