Le sexe, un aphrodisiaque politique?
Je m’explique. Oussama Ben Laden, musulman plus que pratiquant, polygame – cinq femmes tout de même- vouait une espèce d’amour-haine à l’Occident: désirant détruire notre civilisation, il était aussi un fervent amateur de films, hum, à tendance pornographique. Enfermé depuis plus de cinq ans dans son bunker, sans Internet ni téléphone mais avec ses cassettes, il a réussi à semer dix ans durant, des dizaines d’agents secrets à ses trousses. Il fallait redoubler de créativité, d’ingéniosité pour parvenir à coordonner, sans se faire repérer, toutes ses actions tristement célèbres. Et si, ceci reste une hypothèse, son jardin très secret lui avait permis de manière indirecte de se maintenir activement au sommet d’une organisation nébuleuse?
Quant à DSK, il cultivait parait-il son aura politique en s’essayant au sport, que dis-je, à l’art de la séduction. C’est mathématique: plus il y a de jolies femmes, plus l’homme se sent confiant, rayonnant, plus il excelle dans sa profession. Et ne croyez pas que c’est évident! Il faut là aussi ruser pour ne pas se faire prendre, éveiller les soupçons, mettre en péril sa carrière.
D’aucun puise leur talent, voire leur génie dans une libido sans bornes. Surtout dans le domaine artistique, mais qui a dit que la politique n’était pas aussi un art à sa