Le silence ne dit il rien

365 mots 2 pages
Angles d’analyse
→ Nous vivons dans un monde où la verbalisation est la règle et le silence l’exception. Nous vivons au milieu d’un torrent de mots ; si bien que la valeur du silence nous échappe le plus souvent ; et pourtant, il est difficile de séparer le silence et la parole, le silence et l'intention de signification. Sans un espace entre les mots, les mots eux-mêmes seraient-ils compréhensibles ?
→ Nous ne savons plus au fond ce que représente la parole, ni ce que signifie le silence. Pourtant, nous sentons aussi que nous avons besoin du silence. La Parole et le silence sont étroitement liés. N’est-ce pas parce qu’à sa manière le silence signifie à travers les mots autant que les mots signifient eux-mêmes ? Ou bien, faut-il admettre que le silence est seulement une impuissance ou une impasse dont le langage nous libère. Le silence ne dit-il rien ?
→ On ne peut en réalité comprendre la question qu’en tant qu’on la rapporte au langage conçu/perçu comme l’instrument de communication grâce auquel les individus créent des liens, etc. Or, il s’agit ici de s’interroger sur la valeur du silence lui-même. Il s’agit de déterminer si le silence n’est que la marque d’une impuissance à exprimer, voire à penser, ou si au contraire il « dit » parfois bien plus que de simples bavardages. Il s’agit donc de savoir si le silence peut être moteur de pensées, d’actions inédites, réfléchies.
Problématique
Est-il légitime d’affirmer que le silence peut-être, en lui-même et pour lui-même, signifiant, c’est-à-dire créateur de signification ? Le silence n’est-il pas vide de sens et de signification, et donc par là même totalement infécond ? C’est donc non seulement la fonction du silence mais aussi sa nature qui sont ici mises à la question. En quel sens affirmer que le silence est chargé de signification ? Et que dit-il et à quel niveau le dit-il si effectivement il signifie ? N’est-il pas plutôt le déclencheur par l’intermédiaire duquel un processus de signification peut

en relation

  • court metrage
    564 mots | 3 pages
  • Les différents significations du silence
    487 mots | 2 pages
  • Jonas et V ra
    2784 mots | 12 pages
  • Le silence
    690 mots | 3 pages
  • Baltasar Graci N HOMME DE COUR
    41738 mots | 167 pages
  • francais
    17282 mots | 70 pages
  • Question d'interprétation de Marguerite Duras
    1494 mots | 6 pages
  • L'homme de cour
    41986 mots | 168 pages
  • Dissert 2
    902 mots | 4 pages
  • À venir
    820 mots | 4 pages
  • Les phrases : Grammaire
    493 mots | 2 pages
  • Flurh
    767 mots | 4 pages
  • j'écris pour agir
    447 mots | 2 pages
  • La loi du silence
    2761 mots | 12 pages
  • tous le matin du monde le silence
    343 mots | 2 pages