Le Stoicisme
Deux grandes écoles essayent de déterminer et de comprendre ce qu’est le bonheur et comment l’atteindre. Ces écoles sont l’épicurisme et le stoïcisme. Nous allons nous attarder sur les stoïciens.
Le stoïcisme « Portiques en français » fût fondé durant la Grèce Antique en 301 AV J-C par Zénon de Cittium. Ce nom provient de l’emplacement d’où il donnait ses leçons. Trois grands philosophes se démarquent à l’intérieur de ce mouvement : Sénèque, Marc-Aurel et Epictète.
Comme dans de nombreuses philosophies, le bonheur est la finalité de la vie humaine. Ainsi, l’école stoïcienne désigne la sagesse et la vertu comme les clés pour y parvenir. Il ne s’agit pas ici d’un bonheur accessible par le plaisir et le désir. L’individu doit distinguer ce qui dépend et ne dépend pas de lui. Tout ce qui arrive est l’expression du destin.
On distingue trois périodes du stoïcisme :
Le stoïcisme ancien
Le stoïcisme moyen : on le nomme ainsi parce que la sagesse cesse d'y être un idéal inatteignable : on peut devenir effectivement sage en accomplissant ses devoirs, qui sont le moyen pour parvenir à la sagesse.
Le stoïcisme nouveau : on désigne par cette expression l'école stoïcienne romaine, laquelle a connu un fort développement et a eu une notable influence sur les milieux politiques de l'Empire
Les concepts fondamentaux :
Le proéresis :
Pour les stoïciens il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous. Ce qui dépend de nous c’est la croyance, le désir, le refus tout ce sur quoi nous pouvons avoir une action. Ce qui ne dépend pas de nous c’est la santé, la richesse, l’opinion