Le suicide peut-il être un choix ?

Le mot « suicide » vient du latin « se tuer soi-même », cet acte a donc pour but mettre fin à sa propre vie. Ce qui motive cette action est souvent une grande souffrance, et la mort est vue comme préférable à la vie. Cela peut aussi pour défendre des idées.
Poser cette question sous-entend qu’il est possible que le choix n’existe pas.

Le choix résulte de la décision d’un ou plusieurs individus confrontés à une situation offrant plusieurs options. Cette notion de choix renvoie à celles de libre arbitre et de volonté.
La volonté désigne le plus souvent, la faculté d'exercer un libre choix gouverné par la raison, autrement dit la faculté qu'a la raison de déterminer une action d'après des « normes » ou des principes (par exemple moraux). En cela, elle s'oppose à la spontanéité du désir, ou aux « instincts naturels », dont la réalisation ne fait appel à aucune délibération. La volonté est ainsi l'expression de la liberté de l'arbitre chez un sujet, par exemple entre ses désirs actuels et ses souhaits futurs. Le mot désigne aussi la manifestation de sa capacité de choisir par lui-même sans coercition particulière.
Pour de nombreux philosophes, comme Kant et Descartes, la volonté est une faculté proprement humaine, puisqu'elle transcende les tendances naturelles de l'homme et lui permet de se gouverner librement, à l'encontre de ces tendances.
La notion de libre arbitre, synonyme de liberté, désigne le pouvoir de choisir de façon absolue, c’est à dire d’être à l’origine de ses actes. Autrement dit un sujet libre est sensé pouvoir choisir de lui-même ce qu’il choisit, sans être poussé à l’avance d’un côté ou d’un autre par quelque influence ou cause que ce soit. Le libre arbitre suppose un certain contrôle de la part de l’agent : contrôle sur ses actions mais aussi sur les pensées et les émotions à partir desquelles il va se décider d’agir - contrôle qui suppose aussi la capacité de s’abstenir.

Pour certains, le suicide