Le tableau de loge
Le Tableau de Loge
La définition profane du tableau, nous concernant, se réfère à une surface plane sur laquelle sont inscrits des éléments de texte, des images, destinés à être communiqués à d’autres.
Dans la Maçonnerie opérative, une loge était le lieu où l’on entreposait les pierres taillées, dans l’attente d’être assemblées.
… Par analogie, ne seriez-vous pas, mes très chers Frères M :. les pierres taillées de l’ordre Maçonnique spéculatif ?
Le manuel d’instruction de l’Apprenti nous rappelle qu’autrefois, le tracé symbolique du Tableau de Loge était réalisé au charbon ou à la craie, sur une « épure », un plancher de madrier, le tableau étant par la suite effacé à la fin des travaux.
(Aujourd’hui encore, cette pratique, plus proche dans le respect du serment de tenir secrets les rites et symboles de l’Art Royal, se perpétue dans certaines Loges et, à l’Orient/Occident en particulier… )
Mais bien avant de découvrir le Tableau de Loge, le déroulement d’une tenue commence par nous faire pénétrer dans le Temple, encore plongé dans la nuit. Cette obscurité me semblant nécessaire pour que brille la lumière qui va nous être révélée.
Car qu’avons-nous demandé en entrant dans le Temple : La lumière.
La compréhension, cette Lumière, va nous être donnée, progressivement, lors du rituel d’ouverture des travaux, se prolongeant et grandissant jusqu’à son paroxysme, mais seulement celui où nous sommes capable, chacun, de l’y mener.
Je me remémore à cet instant les paroles prononcées par le V :.M :.
« Bien au dessus des soucis de la vie matérielle que nous avons laissé au dehors, s’ouvre pour le F :.M :. Le vaste domaine de la pensée et de l’action ».
Cette phrase extraite du rituel M :. Ne nous inviterait-elle pas, entre autres, à passer de la conjugaison du verbe « avoir » à celle du verbe « être » ?
Ne plus posséder, abandonner, pour devenir ?
Je me suis alors dit retenir cette notion de