Le temps destructeur

1278 mots 6 pages
L'ennemi
Le temps destructeur

Dans le deuxième quatrain, la résignation domine, « voilà que … et que ». Nous avons une suite chronologique, l’automne après l’été. L’image du jardin est prolongée et aggravée. L’utilisation de termes concrets, « pelles », « râteaux » et l’accumulation des images font de cette strophe une utilisation visuelle des désastres du temps Ils préfigurent la mort ainsi que le suggère la comparaison du vers 8, « comme des tombeaux », la vie et l’inspiration sont ravagées par le temps.

Le premier tercet suggère une hypothèse, « et qui sait… », qui apparaît comme un élan d’espoir. Ce dernier se reflète dans les images de la strophe précédente, dans le cycle des saisons, l’automne, puis l’hiver associé à la mort font espérer le renouveau du printemps, « fleurs nouvelles ». L’interprétation trouve un écho dans la nature qui suit l’enchaînement de la vie. Les saisons deviennent les représentations symboliques des étapes de la vie. Les fleurs nouvelles deviennent le printemps des idées, le renouvellement de l’inspiration.

Le deuxième tercet apporte un démenti. Nous avons un double cri de désespoir dans le premier hémistiche du vers 12. Puis, le temps se dévoile comme le plus grand ennemi de l’homme, « mange la vie », « ronge le coeur ». Il se nourrit, « croît et se fortifie » des hommes annihilant ainsi toute possibilité d’inspiration nouvelle.

Conclusion

Le temps reflète la condition humaine dans son aspect tragique, nous avons l’image de l’irréversibilité du temps qui passe et qui traduit la mortelle condition de l’homme. Nous pouvons rapprocher cette poésie de « L’horloge » de Baudelaire tirée du même recueil, poésie dans laquelle le thème du temps est également perçu comme dévoreur de vie.

Voici encore quelques informations qui t'aideront pour L'horloge de Baudelaire, traduction de l'impuissance de l'homme face au temps qui passe

Le spleen

Le vrai mal de Baudelaire est de n’être pas assez soi. Il veut reconquérir

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