Le transrapid
Le principe de fonctionnement d'un train à sustentation magnétique peut être divisé en deux parties : la lévitation et la propulsion.
La lévitation est possible grâce à la suspension électromagnétique produit par des électroaimants situés sur les rails et sous le train.
La propulsion utilise aussi cette technique mais elle est plus complexe. Le mouvement est produit par un moteur linéaire synchrone à stator long. La vitesse du train varie en fonction du courant alternatif qui est envoyé dans les bobinages de la voie, mais aussi grâce à l'ajustement de la fréquence.
Le train à technologie de lévitation et propulsion magnétiques possède de grands atouts de vitesses par rapport à ses prédécesseurs des réseaux ferroviaires, messieurs les TGV et autres Eurostar, Thalys, ICE et AVE, leurs homologues étrangers, ils peuvent atteindre des vitesses très élevées : en 2010, le record est de 581 km/h (obtenu en 2003), soit 6,2 km/h de plus que le record d'un train classique (574,8 km/h par une version modifiée du TGV en 2007) grâce aux frottements quasi-inexistants .
En effet, 5km suffisent à un Transrapid pour atteindre la vitesse de 300km/h contre 30km pour l'ICE. Cette différence notable est sûrement due à un problème de contact roue-rail qui existe sur les réseaux ferrés, et non-présent dans le cas de la lévitation magnétique. Le contact entre la roue et le rail n'est pas uniforme : la roue peut, malgré le poids important de la rame, "glisser" sur le rail. Tout simplement parce que les problèmes d'adhérence nécessite l'adjonction de sable entre la roue et le rail, en particulier dans les régions montagneuses où la prise de vitesse s'avère difficile.
Le freinage est lui aussi assuré par le moteur linéaire mais d’une façon inverse pour réduire la vitesse. Il est accompagné par des aérofreins situés sur le haut du train et qui permettent d'augmenter les frottements de l'air et donc de freiner encore plus la machine.
En outre, le