Le travail des femmes
Au début du XIXe siècle, les femmes restent s'occuper du foyer ( enfants, ménage...) et effectuent quelquefois de petites activités artisanales tels que le tressage des paniers pour le pressage des olives ou des filets de pêche. Chaque femmes confectionne les produits de la spécialité de leur village. Par exemple , on peut se consacrer dans un village à la fabrication de gants , ailleurs à celle de blouse et de corsage. Mais toutes ces petites fabrications sons très mal payées, c'est pour cela que la femme se résout a abandonner la travail à domicile qui devient rare pour prendre le chemin de l'usine . Leur salaire sera doublé mais ne leur permettra tout de même pas de vivre. D'ailleurs, en 1860, Jules Simon écrivait: « La vapeur dès son apparition a brisé tout les rouets, toutes les quenouilles et il a bien fallu que les fileuses et tisseuses s'en vinssent réclamer une place à l'ombre du haut fourneau de l'usine ».Les trois quarts des effectifs féminins sont employées dans l'industrie textile. Au fur et à mesure que l'on avance dans le siècle, les femmes s'implantent dans les autres secteurs de l'industrie. Elles arrivent finalement à s'ouvrir beaucoup de métiers tels que le tourisme , le travail dans les pouponnières et les crèches, les écoles maternelles et même des professions intellectuelles.
Les femmes ont tenu une place importante pendant la guerre. D'une part dans les campagnes, pendant que les hommes étaient au front, les femmes les relayaient en travaillant dans les champs. D'autre part dans les villes, elles travaillaient dans les usines pour fabriquer les obus et pouvaient conduire les taxis ou les tramways à la place des hommes. Elles travaillaient toute la journée mais gagnaient encore trop peu d'argent pour nourrir toute leur famille. C'est depuis cette guerre que le travail des femmes a considérablement évolué car c'est a la suite de cet événement que presque tous les métiers