On entend, des vifs applaudissements et cris dans les coulisses. Le rideau s’ouvre chez Mbura-kwi. Personne n’est au salon, et on frappe à la porte. Nurubi, Toc ! Toc ! Toc ! N’y a t-il personne dans cette maison ?
Mbura-Mpari (sortant de la chambre) : Bonjour Monsieur.
Nurubi (réplique): Bonjour Madame! Est-il là votre époux ?
Mbura-Mpari : Veuillez d’abord prendre place, monsieur. Mon mari n’est pas encore rentré depuis qu’il est sorti.
Nurub : il doit être surement occupé par ses nouvelles fonctions.
Mbura-Mpari : (étonnée) Ses nouvelles fonctions ?
Nurubi : Oui ! Ses nouvelles fonctions. N’étiez-vous pas à la coule de la situation professionnelle de votre époux ? Il y a quelques heures la cour royale a nommé Monsieur Mbura-kwi au poste du trésorier- payeur général en remplacement de celui qui vous parle à cet instant.
Mbura-Mpari : Comment pouvais-je être au courant de cela. Mon mari était sorti depuis cinq heures de matin et voici qu’il est maintenant dix-sept heures trente.
Nurubi (se levant) : ce n’est pas un problème. Je suis juste passé pour lui demander le jour de la passation de service. N’oubliez surtout pas, madame, de lui donner ce numéro de téléphone (tendant un papier), Au revoir Madame.
Mbura-Mpari (se levant) : Au revoir Monsieur, (elle repart dans la chambre). Toujours chez Mbura-kwi!
Ngayele arrive, Toc ! Toc ! Toc ! Mbura-Mpari : (depuis la chambre) Oui ! Entrez ! J’arrive dans deux secondes.
Ngayele : (entre, puis elle apparaît) Alors, monsieur le secrétaire du Parti pour la Réforme Economique, veuillez prendre place. Comment allez-vous ? Et le parti ça marche