Le chevalier azur et la dame du Verger et la dame du Verger
(Note : Violence + ici, le mot « beau » et ses variantes (bel, belle) est utilisé dans le sens de « cher, chère » Il chevauchait depuis des heures. Sa jument renâcla, montrant à son destrier que ses jambes la faisaient souffrir. Encore un effort ma belle, pensa-t-il en caressant l'encolure de l'animal. Après un temps qui lui parut long, il arriva dans une étrange clairière. Il mit son cheval au pas et, observant les alentours, se demanda comment
n'était-il …afficher plus de contenu…
Décontenancé, il resta ainsi figé durant un temps qui sembla infini. Puis il vit ; la lance saignait. De la pointe étincelante coulait, dans une danse macabre et continue, du sang. Il venait ainsi tacher la main de la femme ; elle le regardait d'un air terrifiant. Le chevalier, ayant connu tant de batailles, se retrouvait maintenant paralysé par une peur atroce ; car le temps était venu, celui de l'Épreuve.
Il rassembla ses forces, et tenta de dire — ou plutôt de hurler — quelque chose.
« Pourquoi la lance saigne ? Pourquoi la lance saigne ?! Pourquoi saigne-t-elle ?! répéta-t-il en hurlant.
— Allons allons chevalier, crois-tu que ce soit aussi simple ? répliqua la femme …afficher plus de contenu…
L'herbe était légèrement humide, le sol glacé. Il peina à se relever, une grande douleur lui irradia le flanc de l'abdomen.
Un rêve ? Un simple rêve ? pensa-t-il soudain. Il regarda autour de lui ; aucune trace de la clairière, ni du verger. Juste un petit bosquet où de jeunes arbres l'entouraient. Il s'approcha de sa monture, restée calme jusqu'à présent, puis regarda le contenu de sa besace. Il y vit un bol, le même que celui dans lequel il avait bu la soupe de citrouille. Il porta le bol à son nez ; il sentait le sang. Soudain, les larmes coulèrent le long de ses joues. Il était temps qu'il rentre à Camelot.
Note de l'auteur :
Bonjour à tous, petite note cette fois, pour plusieurs raisons. Déjà, désolé pour