Le mal, rimbaud

1388 mots 6 pages
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«Poésie» est un recueil de poèmes d'Arthur Rimbaud écrit en 1870 et publié après sa mort. Ce sont les premiers poèmes de Rimbaud, qui n'a alors que 17 ans. Plusieurs de ces poèmes sont empreints d'un discours en réaction à la guerre de 1870 et au catholicisme strict de son éducation. C'est le cas du sonnet « Le Mal ». Dans ce poème, Rimbaud décrit l'horreur de la guerre avec une extrême violence, tout en critiquant vivement la religion, qu'il dépeint en complice insensible du massacre.
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Enfin, nous nous intéresserons à l'autre entité présente dans le poème; la Nature, et ce que l'évocation de celle-ci peut nous apprendre sur Rimbaud et sa vision de la spiritualité. Les premiers vers du sonnet sont particulièrement violents. Rimbaud y plante, de manière réaliste mais stylisé, un décor de champ de bataille infernal. La guerre n'est pas nommée, mais le champ lexical qui s'y rapporte est bien présent : « mitraille », « bataillons », « morts », « cent milliers d'hommes ». On trouve également une périphrase évocatrice de l’opinion de Rimbaud sur la guerre : « folie épouvantable » vers 5. Le champ de bataille est comparé, en métaphore filée, à un brasier d'enfer : « le feu » vers 4, « un tas fumant » vers 6. Les soldats, déshumanisés, sont assimilés à ce «tas fumant », réduits à une masse …afficher plus de contenu…

On voit apparaître, au premier tercet, le personnage nommé par Rimbaud : « un Dieu ». On peut imaginer une forme d'ironie de sa part, donnant un déterminant indéfini au dieu unique de la religion catholique pour le décrédibiliser. Ou, plus vraisemblablement, « un Dieu » serait plutôt une éminence du clergé qui représente dieu sur terre. Le poème est une longue phrase, le premier vers du tercet : « Il est un Dieu.. », apparaît comme la proposition principale, créant un parallèle avec les deux subordonnées des quatrains précédents introduites par l'anaphore « Tandis que » vers 1 et 4. Ce procédé illustre un fossé entre la brutalité de la bataille et la quiétude « d'un Dieu ». Le champ lexical de cette quiétude est présent dans ce premier tercet : « rit », «

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