Le mendiant de Victor Hugo
Il y a un complément circonstanciel de lieu « dans le givre et le vent » qui évoque le cadre hivernal et le milieu dans lequel le mendiant vit. Le verbe « passait » montre que sa présence est éphémère.· Le narrateur et le lecteur peuvent ressentir un sentiment de pitié envers cet homme V2 et 3 : Je cognai sur ma vitre ; il s’arrêta devant // Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile.· Impression que le narrateur se doit de venir en aide au mendiant ce qui montre la bonté et la solidarité de celui-ci.· L’ouverture de la porte symbolise l’ouverture de soi aux autres.V4 et 5 : Les ânes revenaient du marché de la ville // Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.· Ces vers décrivent un cadre extérieur qui donne un aspect réaliste …afficher plus de contenu…
· C’est le premier contact verbal entre le narrateur et le mendiant avec la prise de parole du narrateur. C’est un dialogue· Cela rend la scène plus vivante et permet de ressentir plus de compassion envers le mendiant.· La notion de chaleur est évoquée et s’oppose ainsi au froid de l’extérieur.V11 et 12 : Comment vous nommez-vous ? Il me dit : « Je me nomme // Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. »· Le narrateur le vouvoie et montre donc une marque de respect et d’estime. Il considère aussi le mendiant comme un être humain, il s’intéresse à lui en ouvrant le dialogue.· Le mendiant a une réponse surprenante, il dit : « Je me nomme/ Le pauvre ». Il se définit par sa condition sociale comme si il était inférieur aux autres, il se définit lui-même par sa pauvreté, comme si il n’avait pas de nom. · « pris par la main »,