Le noeud de vipères (commentaire)
(105 pages) pour lequel on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 4) l’intérêt littéraire (page 5) l’intérêt documentaire (page 5) l’intérêt psychologique (page 6) l’intérêt philosophique (page 10)la destinée de l’œuvre (page 11)
Bonne lecture ! Le roman prend la forme d'une longue lettre écrite, dans les années vingt, par Louis, un avocat d'assises vieillissant (il a soixante-huit ans) …afficher plus de contenu…
Sa fille, Geneviève, son fils, Hubert, défendant la première sa propre fille, le second sa situation, parviennent à faire échec à cette machination, qui d'ailleurs le mortifie car Robert, qu'il n'avait jamais vu auparavant, est un être veule, mesquin, et finalement indigne de lui, comme il s’en est rendu compte à la faveur d’un répit survenu dans son mal qui lui permit de gagner Paris pour le rencontrer. À ce moment, Isabelle meurt brusquement, rendant en partie caduc son plan de …afficher plus de contenu…
La nature et la végétation sont très prégnantes : métaphores de l'arbre (page 123), de la racine (pages 88, 93). L'hostilité générale du climat de la région crée une atmosphère pesante : la chaleur de l'été, étouffante, est soulignée par « la férocité des cigales » (page 127). Pour résister à cette chaleur, la maison, la chambre, sont des lieux clos, aux volets clos, propices à la surveillance, à l'espionnage (et antithétiques des ouvertures que constituent les promenades sous les tilleuls, les évasions dans un espace éolien). À travers le propriétaire de vignes qu’est Louis, Mauriac a pu traduire ses propres craintes : l’« août